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 le résumé des miserables de victor hugo

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djallal
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djallal




عدد المساهمات : 1
تاريخ التسجيل : 05/01/2010

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مُساهمةموضوع: le résumé des miserables de victor hugo   le résumé des miserables de victor hugo I_icon_minitimeالثلاثاء يناير 05, 2010 12:07 pm

1815. Alors que tous les aubergistes de la ville
l'ont chassé, le bagnard Jean Valjean est hébergé par Mgr Myriel ( que
les pauvres ont baptisé, d'après l'un de ses prénoms, Mgr Bienvenu).
L'évêque de la ville de Digne, l'accueille avec bienveillance, le fait
manger à sa table et lui offre un bon lit.

Jean Valjean a été condamné en 1795, pour le vol d'un pain et vient de passer vingt ans au bagne.

Pourtant
malgré la générosité de son hôte, Jean Valjean s'enfuit en pleine nuit,
après avoir dérobé les six couverts d'argent, les seules richesses de
l'évêque. Le lendemain, les gendarmes le ramènent chez Mgr Bienvenu
qui, à sa grande surprise, l'innocente. L'évêque lui offre même deux
chandeliers en argent que Jean Valjean avait "oublié" d'emporter. Il
souhaite ainsi aider l'ancien bagnard à redevenir un honnête homme.
Pourtant sur la route, Jean Valjean commet un nouveau délit. Il vole un
petit ramoneur. Mais, alors qu'il s'apprête à ranger son larcin dans sa
besace, il revoit les chandeliers de Mgr Bienvenu, et se rappelle les
paroles de l'évêque. Il n'aura plus alors qu'un seul but : honorer la
bonté de l'ecclésiastique et servir le bien.
La déchéance de Fantine



Paris, Août 1817.

Quatre
étudiants, dont un certain Tholomyès, font un bon repas dans un cabaret
avec quatre jeunes filles insouciantes, dont l'une, Fantine étonne par
sa beauté et sa candeur. Elle vit avec Tholomyès sa première histoire
d'amour. Les quatre jeunes hommes ont promis "une surprise". Au
dessert, ils s'esquivent pour … ne jamais revenir, annonçant dans la
lettre d'explication qu'ils ont laissé, leur retour définitif dans
leurs familles en province. Les jeunes filles s'amusent de cette farce,
sauf Fantine, la plus jolie, qui est vraiment inquiète. Elle s'était
offerte à Tholomyès et attend un enfant de lui.
Cosette livrée "aux loups"



Printemps 1818.

Fantine
quitte Paris et porte dans ses bras la petite fille qu'elle a eu de
Tholomyès, et pour laquelle elle a tout sacrifié, Cosette. Elle
souhaite retourner à Montreuil sur Mer, sa ville natale, où elle espère
trouver du travail. En chemin, à Montfermeil, elle fait la connaissance
d'un couple d'aubergistes, d'allure plutôt accommodante, les
Thénardier. Très vite Cosette joue avec les petites filles des
aubergistes. Fantine y voit là un signe du ciel et propose de leur
confier quelque temps la garde de Cosette. Les aubergistes acceptent
moyennant une pension. Cosette qui n'a que cinq ans se retrouve ainsi
prise au piège d'un sinistre couple qui ne tarde pas à en faire sa
servante. Tout le pays va désormais surnommer Cosette, "l'alouette",
petite esclave en haillons, fragile et tremblante, soumise à la
tyrannie de ces abominables aubergistes.
La déchéance



Montreuil de 1818 à 1823

A
son arrivée à Montreuil, Fantine découvre que sa ville natale est
devenue prospère grâce à un inconnu, arrivé deux ans plus tôt et qui a
su relancer et développer l'industrie de la région. Cet homme, M.
Madeleine, (nom d'emprunt de Jean Valjean) semble un véritable
bienfaiteur : il offre du travail à toutes les personnes honnêtes qui
se présentent à sa fabrique, donne des conseils éclairés et multiplie
les actes de générosité. Il est aussi doté d'une force peu commune. Un
jour, il a sauvé un vieillard, Fauchelevent, que sa charrette menaçait
d'écraser. M. Madeleine est parvenu à relever la carriole et à dégager
le vieil homme, qui sans l'intervention de "cette force de la nature"
était promis à une mort certaine. Au terme de sa réussite industrielle
et de son ascension sociale, M. Madeleine accepte sous la pression de
ses concitoyens de devenir le maire de la ville.

Un
homme, l'inspecteur Javert, ténébreux, obsédé par l'autorité, reste
pourtant insensible à l'admiration unanime dont bénéficie M. Madeleine.
Pire, ayant travaillé auparavant dans les bagnes du midi, il
s'intéresse particulièrement à ce notable. Il a l'impression que ce
visage ne lui est pas inconnu …

Fantine
a trouvé du travail dans les ateliers de M. Madeleine. Mais sa beauté
suscite la jalousie de ses collègues qui commencent à l'épier. Elles
découvrent que la jeune femme a un enfant naturel, ce qui lui vaut
d'être renvoyée par la surveillante. Elle éprouve alors du mépris pour
. Madeleine, qu'elle imagine responsable de ce renvoi.

Pour parvenir à payer la pension de Cosette, Fantine est obligée de vendre ses cheveux blonds et aussi ses dents.

Ultime
étape de sa déchéance, la prostitution. Un jour d'hiver, Fantine,
malade, fait les cent pas sur le trottoir. Un jeune bourgeois, pour se
distraire, lui glisse une boule de neige dans le dos. Vexée, Fantine se
jette sur l'individu et le frappe. L'inspecteur Javert intervient,
arrête la prostituée et lui inflige six mois de prison. M. Madeleine,
ému par les malheurs de la jeune fille intervient pour la faire
libérer. Lorsqu'il apprend qu'il est indirectement la cause de la
déchéance de cette jeune fille, Fantine ayant été chassé de ses
ateliers à son insu, il fera tout son possible pour soigner la jeune
femme et lui permettre de retrouver son enfant. Il rend de fréquentes
visites à Fantine, la fait signer et envoie de l'argent aux Thénardier.


Entre-temps, il apprend de la bouche
de Javert, qu'un homme, qui dit s'appeler Champmathieu, mais qui serait
en fait l'ancien forçat Jean Valjean, va être jugé à Arras pour un vol
de pommes. M. Madeleine, après une nuit de débat intérieur ( la célèbre
"tempête sous un crâne") se rend au tribunal. Il prend la défense de
Champmathieu en se dénonçant. Cet aveu lui vaudra d'être arrêté par
Javert dans la chambre de Fantine, qui meurt avant d'avoir revu
Cosette.
Cosette, deuxième partie


La bataille de Waterloo



Mai
1861. Le narrateur raconte une visite à pied sur les vestiges de la
défaite napoléonienne de Waterloo ( visite que Victor Hugo fit en 1861,
lors de son retour de l'Ile d'Elbe sur les lieux même de la bataille de
juin 1815). Ce jour-là, Napoléon affrontait les troupes anglaises et
les forces coalisées de l'Europe continentale. Victor Hugo réfléchit
sur les causes de ce désastre napoléonien : il pleuvait ce jour-là, le
sol était boueux, ce qui empêcha l'empereur de déployer librement son
artillerie, son arme stratégique. Pire, mal renseignée, la cavalerie
française se précipita dans un ravin, où beaucoup de soldats périrent,
écrasés. Les renforts espérés n'arrivèrent pas . Cambronne fit passer à
la postérité cette défaite héroïque. La garde impériale qu'il dirigeait
lutta jusqu'au dernier carré et, lui, lança à l'ennemi son mot célèbre
: "M…"

Le narrateur relate alors
une funèbre rencontre qui lui permet d'introduire un des personnages
des Misérables dans cette bataille de Waterloo : pendant la nuit qui
suit cette bataille, un sordide escroc dépouille les cadavres de tous
leurs objets précieux. Il dégage le corps d'un officier pour lui voler
sa montre. Celui-ci n'est que blessé et est persuadé que l'inconnu lui
a sauvé la vie. L'officier reconnaissant, le colonel Pontmercy, demande
son nom à son sauveur providentiel : c'est Thénardier.
Le sauvetage de Toulon



1823.
Emprisonné suite à son arrestation par Javert, Jean Valjean était
parvenu à s'évader. Mais il a été repris. Il a été condamné aux travaux
forcés à perpétuité et se retrouve au bagne de Toulon. Lors d'un
accident sur un vaisseau de guerre rentré au port de Toulon, il sauve
la vie d'un marin, ce qui lui vaut le soutien de la foule qui réclame
sa grâce. il se jette à la mer et parvient à s'échapper en nageant sous
le bateau. Personne ne retrouvant son corps, on le croira mort.
Jean Valjean recueille Cosette



Ayant
retrouvé la liberté, Jean Valjean souhaite honorer la promesse qu'il
avait faite à Fantine : libérer Cosette. Il arrive à Montfermeil la
veille de Noël. Cosette est toujours en haillons. Alors que la petite
servante se fait réprimander par La Thénardier, Jean Valjean prend sa
défense. Puis la terrible mégère envoie Cosette, à la nuit tombée,
chercher de l'eau à la fontaine, là-bas dans la forêt. Corvée que
Cosette redoutait, d'autant que la nui est glaciale et le seau plus
grand qu'elle.

Cosette part seule
dans cette nuit de Noël. Elle jette un regard devant une somptueuse
poupée, exposée dans l'une des baraques dressées pour Noël . Puis elle
s'enfonce dans la nuit noire. Le seau rempli, il lui faut vaincre la
fatigue, la peur et le froid et se dépêcher car sa patronne a horreur
d'attendre. Soudain, elle sent que le seau devient de plus en plus
léger. Une grosse main s'est saisie de l'anse. Cosette se sent protégée
par cet homme très fort qu'elle ne connaît pas et qui pourtant la
rassure. En échangeant quelques mots avec la jeune servante, Jean
Valjean reconnaît la fille de Fantine et l'aide à porter le seau
jusqu'à l'auberge.

Il lui fait cadeau de la poupée tant admirée, indemnise les affreux aubergistes et emmène Cosette avec lui.
Le couvent



Jean
Valjean et Cosette se rendent à Paris où l'ancien forçat loue une
maison vétuste et isolée, la masure Gorbeau. Il s'y installe avec la
jeune fille qu'il protège d'un amour paternel. Quant à Cosette, elle a
retrouvé sa gaieté et son insouciance. Mais bientôt Jean Valjean se
sent surveillé. Le regard soupçonneux d'une vieille voisine ne laisse
rien présager de bon. La vieille dame fait rentrer un nouveau locataire
qui n'est autre que Javert. Le soir même, Jean Valjean décide de
partir. Il s'enfuit avec Cosette dans la nuit. Javert lance une escorte
de policiers et de soldats à leur trousse. Il faut toute la
clairvoyance et l'agilité de l'ancien forçat pour échapper à la meute
des poursuivants. Il escalade un mur, parvient à hisser Cosette et se
retrouvent tous deux dans un lieu étrange. Ils y entendent des chants
célestes et aperçoivent au sol des formes bizarres. Heureusement
apparaît un vieil homme providentiel, Fauchelevent. Autrefois, alors
qu'il était maire de Montreuil sur Mer, M. Madeleine, alias Jean
Valjean, avait sauvé la vie à cet homme et lui avait trouvé un poste de
jardinier dans le couvent du Petit Picpus; jardin dans lequel ils ont
trouvé refuge, ce soir, par le plus grand hasard. Plein de
reconnaissance, le vieil homme les accueille. Il leur apprend que ce
couvent est également une institution pour jeunes filles. Il leur
indique aussi, qu'exceptés le prête et le jardinier, aucun homme n'est
admis dans cet établissement. Il leur offre toutefois un abri.
Fauchelevent profitera de la mort d'une religieuse et de la confiance
dont il bénéficie dans ce couvent pour demander la permission de faire
venir son frère et la fille de celui-ci pour l'aider dans son travail.
Grâce à ce subterfuge, Jean Valjean va donc pouvoir être employé comme
aide-jardinier. Une nouvelle fois l'ancien forçat va changer d'identité
et s'appellera désormais le frère Fauchelevent. Quant à Cosette elle
devient élève dans ce couvent; les religieuses espérant bien la
convaincre d'entrer plus tard dans les ordres.
Marius, troisième partie


Retour à la Masure Gorbeau



Un
peu plus de huit années se sont écoulées. La Masure Gorbeau, jadis
habitée par Jean Valjean, abrite maintenant de nouveaux locataires. On
y trouve une famille misérable : le père, qui dit s'appeler Jondrette ,
son épouse et leurs deux filles . Quant au fils Gavroche, un vrai gamin
de Paris, il a choisi de vivre dans la rue. Cette famille accueille un
nouveau voisin , un jeune homme , petit-fils d'un "grand bourgeois",
nommé Marius Pontmercy.
Marius, son père et son grand-père



Marius
a passé toute son enfance chez son grand-père, un royaliste
intransigeant qui ne supporte ni la révolution ni l'Empire. En effet à
la mort de sa fille, le vieil homme a récupéré le jeune Marius, ne
supportant pas de le laisser aux soins de son père, un colonel de
l'Empire. Après une brillante carrière dans l'armée napoléonienne, le
père de Marius a été, lors de la Restauration, assigné à résidence dans
l'Eure. Le grand-père s'efforce de maintenir Marius à l'écart de son
père. Appelé au chevet de son père, Marius arrive trop tard, il ne
pourra le revoir vivant. Il recueille juste un billet, écrit de sa
main, qui lui demande de faire tout ce qu'il pourra pour retrouver et
aider le sergent qui lui a sauvé la vie à Waterloo, Thénardier.

Assez
peu touché par la mort de ce père qu'il n'a pas connu, Marius découvre
peu après que le colonel de Pontmercy fut un héros et un père aimant et
tendre . Il apprend également que son père venait de temps en temps,
discrètement, à l'église , en restant caché derrière un pilier pour
tenter d'apercevoir son fils.

Dès
lors Marius souhaitera se pencher sur le passé de son père. Il se
passionne pour la Révolution et l'Empire et recherche toute trace de
l'héroïsme de ce père qu'il n'a pas connu. Le grand-père de Marius ne
peut supporter le revirement politique de son petit-fils. Après une
violente altercation, le vieil homme chasse son petit-fils.
Les amis de l'ABC



Marius
refuse toute aide financière. A la recherche d'un toit , il trouve
refuge dans un hôtel, où l'emmène Courfeyrac, l'un de ses amis
étudiants. Ce dernier le présente à un groupe d'étudiants, qui avec
quelques ouvriers , ont fondé une société secrète, les amis de l'A.B.C
(jeu de mots sur l'abaissé, qui signifie le peuple). Ils tiennent leurs
réunions, dans l'arrière salle d'un café du quartier latin. Marius
poursuit ses études d'avocat mais vit de quelques traductions qui lui
permettent tant bien que mal de payer les notes de l'hôtel. C'est
pourquoi il finit par élire domicile dans la masure Gorbeau. Suite à
une brillante plaidoirie qui couronne ses études, il est reçu avocat.
Pour préserver son indépendance, Marius refuse de plaider et va se
contenter d'aléatoires travaux de librairie.
Un regard au jardin du Luxembourg



Marius,
qui a une vingtaine d'années est un beau jeune homme, à la fois rêveur
et réservé du fait de sa pauvreté. Un jour, lors de sa promenade au
jardin du Luxembourg, il remarque une jeune fille qui se promène avec
un vieil homme aux cheveux blancs. Le regard qu'elle va lui offrir va
l'enflammer. Il en tombe aussitôt follement amoureux. Dès lors, il
reviendra tous les jours au Luxembourg, avec son plus bel habit et
multipliera les manœuvres pour attirer l'attention de la jeune fille
sans provoquer de soupçon chez celui qu'il prend pour son père. Un
jour, n'y tenant plus, il va suivre le vieil homme et sa fille jusqu'à
leur domicile. Cette filature éveille l'attention du vieux monsieur qui
se retourne vers Marius pour le toiser.

Quelques
jours se sont écoulés. La jeune fille et le vieil homme ne viennent
plus au jardin du Luxembourg. N'y tenant plus, Marius se rend au pied
de leur immeuble et questionne le portier. Il lui apprend qu'ils ont
soudainement déménagé. Marius est désespéré.

Plusieurs
mois ont passé depuis que Marius a perdu la trace de la jolie jeune
fille qui fait battre son cœur. Il est mélancolique et accablé.
Jusqu'au 2 février 1831.

Ce jour-là,
ayant été sollicité par une des filles de ses voisins, qui mendiait,
Marius , pris de pitié lui a donné, malgré ses maigres ressources, 5
francs. Puis rentrant dans sa chambre, il se met à observer par l'une
des ouvertures du mur le logement de ses voisins; Il aperçoit quatre
créatures hideuses, le père, la mère et les 2 filles vivant dans une
immense pauvreté et une affreuse saleté. C'est alors qu'une des filles
annonce l'arrivée d'un "généreux monsieur" qu'elle avait, lui aussi,
sollicité dans la journée. Surprise de Marius qui voit entrer dans le
taudis de ses voisins, le vieil homme et la jeune fille qu'il aime.
Apitoyé par cette famille de "misérables" , le monsieur promet de
revenir le soir même avec l'argent qui leur permettra de payer leur
loyer.

Dès le départ de celle qu'il
aime et de son père, Marius n'a qu'une idée, les suivre. Hélas, sans
argent il lui faut vite déchanter, il ne peut même pas se payer le
fiacre dont il aurait besoin pour les filer. De retour à la masure
Gorbeau, Marius assiste à d'inquiétants préparatifs dans le taudis de
ses voisins. Le père Jondrette prétend avoir reconnu le vieil homme et
prépare avec sa femme un guet-apens destiné à leur "bienfaiteur".
Persuadé que le père de celle qu'il aime est en danger, Marius décide
de tout raconter à la police. Il explique la situation à un policier
qui l'écoute avec un grand intérêt. Ce policier , c'est Javert …

Le
soir, Marius, a repris son poste d'observation. Le "bienfaiteur" est à
peine rentré qu'une bande de malfaiteurs, au visage charbonneux
l'entourent et le ligotent; Il souhaitent lui faire avouer son adresse,
en vue d'enlever sa fille et d'obtenir une énorme rançon. Le vieillard
résiste. Pour montrer sa détermination , il va même jusqu'à s'appliquer
lui même sur le bras le fer rouge que ses geôliers avaient préparé pour
le faire parler.

Animé d'une soif de
vengeance, Jondrette, ne peut résister au plaisir sadique de révéler à
son prisonnier sa véritable identité : il s'appelle Thénardier , a été
aubergiste à Montfermeil et voue de la haine à un certain Jean Valjean
qui l'avait humilié…

Marius est en
proie à un cruel dilemme. Il se trouve enfin en face de Thénardier,
celui qui a sauvé la vie à son père, le Colonel Pontmercy, à Waterloo;
colonel qui dans ses dernières volontés avait exprimé le désir que son
fils lui témoigne sa reconnaissance. Va-t-il laisser tuer le père de
celle qu'il aime ? Doit-il donner l'alerte aux policiers, comme le lui
avait demandé Javert ?

La brusque
irruption de Javert et de ses hommes met fin à sa cruelle hésitation.
Thénardier et tous les bandits sont arrêtés. Le mystérieux vieillard,
lui, est parvenu à s'échapper, ce qui contrarie énormément Javert .
Visiblement, c'est surtout le vieil homme qu'il aurait aimé appréhender.

Le
lendemain , Gavroche vient rendre visite à sa famille. Il découvre le
taudis vide et on lui apprend qu'ils sont tous en prison.
L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis, quatrième partie


Sur les traces de Cosette



1831-1832

La
France connaît une nouvelle période de fébrilité politique. Louis
Philippe est certes parvenu à affirmer son pouvoir, mais il doit
affronter des opposants de plus en déterminés qui contestent le
principe même du pouvoir monarchique. Des théories socialistes se font
jour tandis que des sociétés secrètes effectuent un inébranlable
travail souterrain. Il règne dans Paris et notamment dans les quartiers
populaires une furtive effervescence. Les signes de contestation se
multiplient, perceptibles au travers de plusieurs accrochages entre les
ouvriers et les forces de l'ordre. Une fièvre révolutionnaire semble
gagner certains quartiers de Paris, notamment au faubourg
Saint-Antoine, où ouvriers et agitateurs se concertent. Enjolras et ses
amis participent activement à ce bouillonnement

Marius
a quitté la masure Gorbeau pour ne pas avoir à témoigner contre
Thénardier suite à l'affaire de l'embuscade contre Jean Valjean. Il est
allé vivre chez son ami Courfeyrac. Il semble peu concerné par cette
effervescence politique qui règne à Paris. Une nouvelle fois le jeune
avocat a perdu la trace de Cosette. Il passe beaucoup de temps à songer
à la jeune fille et ses promenades songeuses le ramènent régulièrement
dans les faubourgs de la ville, au lieu-dit "Le Champ de l'Alouette";
lieu-dit dont le nom ressemble à celui qu'évoquait Thénardier lorsqu'il
préparait le guet-apens contre Jean Valjean. Eponine, la jeune fille de
Thénardier, qui a échappé à la prison en raison de son jeune âge
parvient à retrouver Marius qu'elle aime sans grand espoir. Elle a pu
se procurer l'adresse de Cosette et propose à Marius de le conduire
auprès de sa jolie rivale.
La Rue Plumet



Après
plusieurs années passées au couvent, Jean Valjean a préféré faire
connaître à Cosette la "vraie vie" plutôt que de lui faire courir le
risque de devenir religieuse. Il a profité de la mort du vieux
Fauchelevent pour quitter le couvent du Petit Picpus.

Il
s'est installé avec elle rue Plumet, dans une maison discrète qui a
l'avantage d'avoir une sortie secrète. Jean Valjean n'a gardé pour lui
qu'une simple remise tandis qu'il a laissé à Cosette la confortable
maison.

Cosette, d'enfant
disgracieuse qu'elle était au sortir du couvent est devenue une jeune
femme rayonnante. Elle est amoureuse en secret de ce jeune homme
qu'elle avait rencontré au jardin du Luxembourg. Jean Valjean, ayant
noté cette idylle naissante et éprouvant une secrète jalousie pour
celui qui pourrait lui dérober " sa fille" avait alors décidé de mettre
fin aux promenades du jardin du Luxembourg.

Un
matin de l'automne 1831, au cours d'une promenade matinale, Cosette
assiste par hasard à un convoi de forçats partant pour les galères. A
la vue de ces galériens enchaînés, elle a une réaction horrifiée. Jean
Valjean qui assiste à la scène ressent tout à coup la fragilité de son
bonheur. Il suffirait que Cosette apprenne la vérité sur son passé pour
que soudain, peut-être, tout s'écroule….

Autre
incident qui contrarie Jean Valjean et qui lui rappelle son passé :
l'agression dont il est victime, lors d'une de ses promenades. Un jeune
voyou au regard arrogant tente de lui dérober sa bourse. Malgré son
âge, Jean Valjean parvient à se défendre et à contenir le jeune
brigand. Il le sermonne et lui montre les malheurs auxquels il s'expose
: le bagne, les travaux forcés, une vie détruite… Suite à cette mise en
garde, il donne sa bourse au jeune voyou.

La
discussion a eu un témoin : Gavroche. Il s'approche du voyou que les
propos de Jean Valjean ont déstabilisé et lui dérobe la bourse de
l'ancien forçat. Gavroche la destine à un vieux chercheur désargenté,
le père Mabeuf, dont Gavroche a surpris une conversation que le
vieillard avait avec sa servante. N'ayant plus aucun argent, le vieil
homme est menacé d'expulsion. La bourse que Gavroche a jeté par dessus
la haie tombe aux pieds du vieil homme.

Cosette,
elle, savourant l'arrivée du printemps retrouve sa bonne humeur
naturelle. Elle en arriverait presque à oublier Marius. Plusieurs
soirs, alors qu'elle est seule, Jean Valjean étant en voyage, elle
aperçoit dans le jardin de leur maison un mystérieux rôdeur. Un autre
jour, elle aperçoit, sur un des bancs du jardin, une pierre. Sous cette
pierre, elle découvre une enveloppe contenant plusieurs pages
manuscrites. Il s'agit du journal intime dans lequel un jeune homme
évoque tous les sentiments et les émotions qu'il a éprouvés depuis
qu'il l'a croisée, il y a quelques années, dans le jardin du
Luxembourg. En lisant ces quelques pages, les yeux de Cosette
s'enflamment à nouveau pour cet inconnu qu'elle avait elle aussi aimé.
Ce soir là, dans le jardin elle a hâte de croiser ce mystérieux
visiteur. Quelques minutes plus tard, Marius s'approche d'elle et lui
déclare sa passion. Dissimulés par une végétation luxuriante, ils
échangent leur premier baiser. Les deux jeunes amoureux se confient
longuement l'un à l'autre et se dévoilent enfin leur prénom : Marius et
Cosette.

Durant ce printemps 1832,
ils se revoient souvent dans le jardin de la maison de la rue Plumet.
La candeur de Cosette et la vertu de Marius magnifient ce grand amour.
Pendant ce temps Thénardier , grâce à l'aide de Gavroche, est parvenu à
s'évader de la prison. Il prépare avec ses complices un nouveau larcin
. Ils ont en effet appris en prison qu'il y avait une cible idéale, rue
Plumet : un vieil homme riche vivant seul avec sa fille.

Dans
la soirée du 3 juin 1832, ils rôdent autour de la maison de Jean
Valjean. Cosette et Marius, tout à leur amour ne s'aperçoivent de rien.
Il faudra l'intervention courageuse d'Eponine, la propre fille de
Thénardier, qui ne peut s'abstenir d'épier continuellement celui dont
elle est amoureuse, pour empêcher les malfaiteurs d'accomplir leur
délit. Elle ose faire obstacle à son père et ses complices et menace
d'alerter le quartier s'ils s'obstinent. Finalement ils abdiquent et
disparaissent.

Le bonheur de Marius
et de Cosette sera éphémère. Cosette annonce à son amant que Jean
Valjean lui a demandé de se préparer pour un long voyage en Angleterre.
Ne pouvant se résoudre à cette séparation, Marius ne voit d'autres
solutions que d'aller solliciter son grand-père , M. Gillenormand ,
pour lui demander l'autorisation d'épouser Cosette.

L'entrevue
entre le vieil homme et son petit-fils a lieu dès le lendemain. Malgré
l'amour qu'il porte à Marius, M. Gillenormand ne parvient pas à
assouplir son attitude rigide et austère. Marius, lui, trop focalisé
sur son amour pour Cosette, en oublie de montrer à son grand-père le
repentir que ce dernier attend. Entre ces deux êtres pourtant si
proches, mais qui ne parviennent pas à rompre la glace, c'est
l'incompréhension totale. Le grand-père dans un réflexe de vieux
libertin, conseille même à Marius de faire de Cosette sa maîtresse .
C'en est trop pour le jeune romantique qui n'admet pas que son
grand-père puisse déshonorer son amour. Il claque la porte, abandonnant
le vieil homme à sa douleur.

Pendant
ce temps, Jean Valjean acquiert la certitude qu'il lui faut fuir à
nouveau. Une main mystérieuse jette à ses pieds un bref message :
"Déménagez ! "

Le lendemain matin,
lorsque Marius arrive rue Plumet, il découvre la maison vide.
Désespéré, il est décidé à mourir. Une voix l'interpelle et lui indique
que ses amis l'attendent sur une barricade. Il se dirige spontanément
vers le quartier d'où proviennent des bruits de combat. En effet ce
jour-là Paris connaît l'une des plus graves émeutes populaires du
dix-neuvième siècle. Une foule immense et en colère assiste aux
funérailles du général Lamarque, un des derniers survivants de l'armée
napoléonienne. Très vite le peuple se retrouve face aux forces de
l'ordre, c'est l'insurrection. Clameurs et coups de feux. Les premières
barricades se dressent dans les petites rues du centre de Paris.

Gavroche,
le visage rayonnant a dérobé un vieux pistolet dans une brocante. Il
marche d'un pas décidé au travers des rues enfiévrées. Il rejoint un
groupe de révolutionnaires à la tête duquel se trouve Enjolras, un
jeune chef indomptable. C'est au cœur des Halles, dans une ruelle, au
pied d'un cabaret, le Corinthe, que ce groupe décide de dresser une
barricade. Ils renversent un omnibus. Puis c'est la distribution des
armes et des munitions.

Soudain
Gavroche, reconnaît dans le groupe, un homme de grande taille. Il
s'agit d'un traître, d'un mouchard, qui s'est glissé au milieu du
groupe d'insurgés : Javert. Ce dernier ne cherche pas à nier son
identité. Le groupe le fait prisonnier et l'attache au poteau d'un
cabaret.

Avertis par Gavroche de
l'approche d'une troupe militaire, les révolutionnaires se mettent à
leur poste de combat. Les premiers coups de feu des gardes nationaux
éclatent. Le drapeau rouge qui flottait au sommet de la barricade
tombe. Un vieil homme de 80 ans, le père Mabeuf, ce vieux savant que
Gavroche avait secouru, s'empare du drapeau. Il se hisse au dessus de
la barricade et agite le drapeau rouge. Il mourra sous le crépitement
des balles en criant : "Vive la révolution, vive la république".

Enjolras
profite de cet acte héroïque pour haranguer son groupe. Mais les forces
armées attaquent la barricade, tuant d'autres insurgés. L'un des gardes
nationaux s'apprête à frapper Gavroche lorsqu'une balle l'atteint en
plein front. C'est Marius qui vient d'arriver sur les lieux du combat.
On tire sur lui, mais un jeune homme s'interpose et le protège de son
corps. Après avoir sauvé la vie de Gavroche, le jeune homme s'empare
d'un baril de poudre et menace de faire sauter la barricade. Effrayés
par une telle détermination, les gardes nationaux replient chemin.

La
joie des insurgés sera brève. Un de leurs amis manque à l'appel. Il
s'agit du poète Jean Prouvaire. Les forces de l'ordre l'ont capturé et
on l'entend pousser un dernier cri lorsque les balles d'un peloton
d'exécution résonnent dans les petites ruelles

Le
sort de Javert est scellé. En représailles, le groupe décide de
l'exécuter. Marius inspecte les environs. C'est alors que le jeune
homme qui tout à l'heure s'est interposé pour lui sauver la vie,
l'appelle. Il s'agit en fait d'Eponine, la fille de Thénardier qui,
pour s'approcher incognito de Marius, s'est déguisée en ouvrier.
Mortellement blessée, elle avoue au jeune homme la passion qu'elle
éprouve pour lui, lui dévoile qui est Gavroche et lui donne un billet
que lui a confiée Cosette à son intention.

Sur
ce bout de papier, Cosette a juste eu le temps de griffonner l'adresse
où il se sont réfugiés avant leur départ pour Londres : Rue de l'Homme
Armé. Grâce à ce mot, Marius comprend que Cosette ne l'a pas abandonné.
Pourtant, toujours convaincu de l'impossibilité de leur amour, il reste
décidé à mourir. Il rédige à son tour un billet à son intention; billet
qu'il confie à Gavroche et qui annonce sa mort imminente.

Rue
de l'Homme-Armé, Jean Valjean est extrêmement déconcerté. Il vient de
découvrir par hasard, sur un buvard, le texte que Cosette vient
d'adresser à son amant. Il est en train de vivre ce moment tant redouté
: celui de perdre, Cosette, le seul être qu'il ait vraiment aimé. Il se
sent révolté et éprouve alors une immense haine pour celui qui lui vole
Cosette. Il descend alors dans la rue et s'assied sur une borne. Arrive
alors Gavroche, qui avec son air enjoué, le délivre de sa sombre
méditation. Il prend connaissance du billet que lui apporte gavroche e
ressent un soulagement horrible, lorsqu'il apprend la mort prochaine de
Marius.

Sa mission accomplie, Gavroche repart en chantant vers les barricades. Jean Valjean marche sur ses traces.
Jean Valjean, cinquième partie



La
nuit s'achève. Le jour se lève, ce 6 juin, avec un goût amer pour les
insurgés. Contrairement à leurs espoirs, le peuple de Paris ne les a
pas suivis. Il savent que leur combat est perdu. La barricade héroïque
souhaite pourtant se battre jusqu'au bout. Personne ne veut abandonner
la lutte. Marius et Enjolras parviennent difficilement à convaincre
cinq hommes, ayant des enfants à charge, de quitter le combat. On leur
donne les habits de gardes nationaux qui ont été tués pour qu'il
puissent fuir. Il n'y a en fait que quatre gardes nationaux tués, le
cinquième ne devra son salut qu'à Jean Valjean qui vient d'arriver sur
la barricade et qui jette son habit au cinquième père de famille.

Les
insurgés défendant la barricade doivent maintenant affronter les
canons. Les munitions se font de plus en plus rares. Profitant d'un
court moment de répit, Gavroche se risque hors de la barricade pour
récupérer les munitions des soldats qui ont été abattus lors des
derniers échanges de coups de feu. Le "gamin de Paris" prend même un
malin plaisir à chanter pour provoquer les gardes nationaux. Ceux-ci le
prennent pour cible, tandis qu'il court en tous sens pour les agacer.
Puis il tombe, fauché par une balle au milieu de sa chanson.

L'issue
fatale du combat semble proche. Jean Valjean obtient, du groupe,
l'autorisation d'exécuter leur otage Javert. Il emmène le mouchard à
l'écart de la barricade, et au grand étonnement du policier tire
plusieurs fois en l'air. Il lui rend sa liberté, après lui avoir
indiqué son adresse.

Au même moment
la barricade est prise d'assaut. Les amis d'Enjolras tombent les uns
après les autres. Les derniers insurgés se retranchent dans une salle
du cabaret. Les gardes les pourchassent. Tous vont être exécutés.
Marius, lui, blessé, se sent saisi par une main énergique. C'est Jean
Valjean qui parvient à l'arracher à une mort certaine. Il soulève une
bouche d'égout et parvient à emporter le blessé, évanoui, sur son
épaule.

La police descend à son
tour dans les égouts et poursuit les fuyards. Jean Valjean manque de se
noyer. Cette fuite dans l'obscurité est semée d'embûches et de pièges :
culs de sac, amoncellements de boue, patrouilles de policiers… Son
instinct lui permet de les éviter. Après une longue et épuisante marche
dans les sous-sols de Paris, il atteint enfin une grille de sortie,
mais celle-ci est fermée à clef. C'est alors que surgit Thénardier, lui
aussi réfugié dans les égouts pour échapper à des policiers qui le
traquent. Thénardier ne le reconnaît pas, mais est persuadé que l'homme
en face de lui est un criminel portant sur son dos sa victime.
Moyennant une forte somme, Thénardier lui propose d'ouvrir la grille.
En fait, il espère, en laissant passer devant lui un autre homme,
fournir une victime facile aux policiers qui l'attendent derrière la
grille. A peine, est-il sorti, que Jean Valjean est arrêté par Javert
qui attendait justement Thénardier derrière la grille.

Jean
Valjean accepte de se constituer prisonnier à condition que Javert
l'aide à ramener Marius, toujours évanoui, chez son grand-père. Jean
Valjean demande ensuite à Javert une ultime faveur : se rendre chez
lui. Javert accepte. il l'accompagne rue de l'Homme-Armé, mais au lieu
d'attendre sa victime, il disparaît. Depuis que Jean Valjean lui a
sauvé la vie en ne le fusillant pas sur la barricade, Javert est
bouleversé. Il découvre que les forçats peuvent être généreux. Ses
schémas manichéens s'effondrent. Il ne supporte pas cette remise en
question et va se jeter dans la Seine.

Pendant
trois mois Marius se bat contre la mort. M. Gillenormand, son
grand-père, le veille affectueusement. Trop heureux, lorsque son
petit-fils est enfin rétabli, M. Gillenormand accepte même son mariage
avec Cosette. Cosette, elle reçoit, de Jean Valjean, une dot de près de
600 000 francs, la totalité du trésor que M. Madeleine, alors maire de
Montreuil sur Mer avait caché dans une clairière près de Montfermeil.

Le
repas de noces a lieu dans les éclatants salons de M. Gillenormand.
Tandis qu'en cette fin de soirée, Cosette et Marius, enfin seuls,
goûtent " à ce grand bonheur sur lequel veillent les anges", Jean
Valjean, se retrouve seul dans sa chambre. Il passe la nuit à pleurer,
face à la valise, où il avait soigneusement gardé les vêtements de
petite fille de Cosette.

A nouveau,
il connaît un douloureux dilemme. Doit-il avouer à Marius, sa véritable
identité , doit-il garder ce trop lourd secret ? Le lendemain, il a
pris sa décision. Il avoue à Marius, qu'il est un ancien forçat et que
Cosette n'est pas sa fille.

Marius
est bouleversé par cet aveu. Il permet à Jean Valjean de continuer à
voir Cosette. Mais très vite, il va éprouver de la répulsion pour cet
ancien forçat et demandera au vieillard d'espacer ses visites puis de
rompre tout contact avec Cosette.

Cosette,
éblouie par son bonheur commence à oublier celui qui l'a élevée. Privé
de sa "fille" adorée, Jean Valjean sombre dans le silence et la
solitude Il tombe gravement malade et va mourir, seul, dans sa petite
chambre. Ce qui anéantit, c'est la perspective de mourir sans revoir
Cosette. C'est alors que l'on frappe à la porte. C'est Marius et
Cosette qui d'un même cri appellent Jean Valjean : Père.

Marius
a enfin pu découvrir toutes les qualités de l'ancien forçat. C'est lui
qui l'a sauvé sur les barricades, et qui l'a ramené chez son
grand-père, lui encore qui a laissé la vie sauve à Javert. Et tous ces
gestes ont été accomplis avec la plus grande des discrétions.

Les
deux jeunes époux se jettent aux pieds du vieil homme et le supplient
de venir vivre avec eux. Ce moment remplit de bonheur Jean Valjean. Il
puise dans ses dernières forces pour bénir le couple et évoque avec
Cosette les jours heureux de leur vie ensemble et le souvenir de sa
mère, Fantine. Il expire auprès de ses enfants en larmes.

Selon
ses dernières volontés, il est enterré anonymement, comme un pauvre,
dans un coin perdu du cimetière du Père-Lachaise. Quelques vers
griffonnés rappelleront son étrange destin :

Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange.
Il vivait. Il mourut quand il n'eut plus son ange.
La chose simplement d'elle-même arriva,
Comme la nuit se fait lorsque le jour s'en va.
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مُساهمةموضوع: رد: le résumé des miserables de victor hugo   le résumé des miserables de victor hugo I_icon_minitimeالسبت يناير 09, 2010 1:32 pm

merci mon frere
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مُساهمةموضوع: رد: le résumé des miserables de victor hugo   le résumé des miserables de victor hugo I_icon_minitimeالخميس فبراير 25, 2010 2:25 pm

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لماذا تستعمل الفرنسية انا لم افهم حرفا هل بامكانك ان تترجم لنا فانت صاحب الموضوع ولو الفكرة الريسية فقط
وتقبل شكري لك يا جلاد
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مُساهمةموضوع: رد: le résumé des miserables de victor hugo   le résumé des miserables de victor hugo I_icon_minitimeالجمعة فبراير 26, 2010 12:48 am

merci
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مُساهمةموضوع: رد: le résumé des miserables de victor hugo   le résumé des miserables de victor hugo I_icon_minitimeالجمعة فبراير 26, 2010 10:08 am

jozef كتب:
merci


لا شكر على زاجب فهاذا واجبي الملاحظات من اختصاصي اخي خاطيك الشغل
خويا نتا شكرت السيد على الموضوع
ممكتن تشرحلي وش راه يقول ربي ينجيك والله ما فهمت حرف
وشكرا
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مُساهمةموضوع: رد: le résumé des miserables de victor hugo   le résumé des miserables de victor hugo I_icon_minitimeالسبت فبراير 27, 2010 3:19 am

شكرا لك
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مُساهمةموضوع: رد: le résumé des miserables de victor hugo   le résumé des miserables de victor hugo I_icon_minitimeالسبت أبريل 17, 2010 4:42 am

السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
جزاك الله كل الخير أخي الفاضل على هذا الموضوع
المتميز والجيد
واصل وفقك الله
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le résumé des miserables de victor hugo
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